Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
10 novembre 2008 1 10 /11 /novembre /2008 10:13

Ah les seventies ! Epoque bénie du flower-power, des excès et du rock’n roll. Une décennie faste en changements, sur laquelle les cinéastes portent souvent un regard nostalgique. Et c’est souvent en musique qu’ils les évoquent. Quand Cameron Crowe s’attache au parcours d’un jeune fan dans Presque célèbre, d’autres préfèrent la biographie musicale comme Ray, ou I’m not there sur Bob Dylan. Lascia perdere Johnny ! est plus subtil, puisqu’il s’inspire des récits de Fausto Mesolella, guitariste qui signe, par la même occasion, la bande-originale du film.

L’histoire. Dans la petite ville de Caserta, Fausto joue de la guitare électrique pour la fanfare du coin. Il espère de leur impresario, Raffaele, un contrat de travail qui lui permettrait d’éviter le service militaire. Un jour, Raffaele semble trouver un filon, en la personne de Augusto Riverberi, ex-amant d’une star de la chanson également musicien. Si la pseudo-célébrité traite d’abord Fausto comme son larbin, il va petit à petit découvrir le potentiel du garçon.

S’il est question de musique, Lascia perdere Johnny ! se révèle bien plus proche d’un film initiatique que d’un énième hommage à la révolution musicale d’une époque. Fausto aime la musique, qu’elle soit ancienne ou nouvelle. On suit donc les aventures d’un jeune un peu naïf, pas franchement rebelle, et toujours optimiste. Même quand les déconvenues s’accumulent. On se demande parfois où Fabrizio Bentivoglio veut en venir, dans ces errances sans but d'un héros qui se laisse porter. Mais le tout a une fraîcheur indéniable.



Partager cet article
Repost0

commentaires