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19 août 2006 6 19 /08 /août /2006 19:46

La science des rêves, troisième film de Michel Gondry, est un ode à l'imagination foisonnante, à l'inventivité, au système D et à la rêverie.

Gael Garcia Bernal et Charlotte Gainsbourg. Gaumont Columbia Tristar Films

Dans ses rêves, Stéphane (Gaël Garcia Bernal) anime la Stéphane TV, où imaginaire et réel se mèlent et se rejoignent.

On l'a souvent dit, à l'heure des effets spéciaux numériques, des dessins-animés en 3D et des héros virtuels, Michel Gondry fait office de marginal. Son imaginaire est lui fait de bric et de broc, de boîte d'oeuf et de voitures en carton. Loin de vouloir rendre réaliste ses éléments surnaturels, il accentue le trait, et livre des produits toujours plus bidouillés. L'effet n'a pourtant rien de déroutant, l'adéquation avec le sujet est parfaite.

"Jeux de mains, jeux de vilains" diraient nos grands-mères. Mais Stéphane a l'avantage de la taille.

L'histoire est à la fois simple et compliqué. Stéphane, jeune franco-mexicain, revient en France à la demande de sa mère. Elle dit lui avoir trouvé un boulot de graphiste dans une fabrique de calendrier. Déception pour Stéphane, il s'agit d'un job débile. Il est soutenu psychologiquement par son beauf de collègue (interprété par Alain Chabat). Dans le même temps, il fait connaissance de sa voisine et de la copine de sa voisine. Une histoire d'amour un peu compliquée commence.
A coté de cela, Stéphane souffre d'un manque de discernement entre la réalité et le réel. Il vit parfois les deux en même temps sur le même plan. Ce qui entraîne là encore des quiproquos.

Gaumont Columbia Tristar Films

Vacances à la neige pour l'équipe de la fabrique de calendrier, Michel Gondry donne l'exemple.

Ce qui est merveilleux avec ce film, c'est que tout y est vrai et possible. Les rêves de Stéphane devienne réalité par la seul volonté de Michel Gondry. Vous avez toujours voulu que la machine à remonter le temps existe ? il l'a fait.
Des nuages en mousse, de l'eau en cellophane, des caméras en carton et un groupe de rock d'hommes-chats, etc, etc. Un univers foisonnant et jubilatoire qui ne manque pas non plus d'émotion et de réflexion. Des moments de nostalgie enfantine particulièrement réussis nous montre que Michel Gondry est un grand enfant. Son regard sur l'amour est ainsi, mélange du machisme des adultes et du romantisme du jeune garçon. C'est beau, c'est magique, c'est touchant, c'est à voir.  



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24 juillet 2006 1 24 /07 /juillet /2006 10:47

Ahh les studios Pixar. Que serait le monde de l'animation sans John Lasseter et son usine à image complètement déjantée ? D'accord, il y aurait Shrek et l'Age de Glace. Mais depuis sa création, Pixar a quand même créé Nemo, les Indestructibles, et maintenant, Cars.

A première vue, et surtout en voyant la bande-annonce, Cars ne s'annonçait pas comme un grand film d'animation. Et pourtant. Le scénario est bon, les personnages travaillés, le rendu incroyable et surtout, rien n'est laissé au hasard. Chez Pixar, le moindre détail est pris en compte, rien ne cloche, tout est en adéquation avec le sujet. Cars est un monde où, en fait, les humains sont des voitures. Donc, pas de portes mais des portes de garages, par exemple. Même les mouches sont de petites voitures avec des ailes.

Résultat : on y croit. On s'identifie à des voitures. C'est quand même très fort. Mais avec leurs comportements tellement humains, ces voitures là n'ont rien à voir avec votre vieille 106. On passe un moment génial, dans un monde différent, et pas besoin d'être fan de tunning. Cars est une nouvelle réussite pour les studios Pixar. Malheureusement, ses résultats au box-office français sont moins bons que pour les films précédents. La faute au foot, et à la chaleur.



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