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12 juin 2009 5 12 /06 /juin /2009 11:44
Genre : analyse informatique

Support à analyser : Terminator Renaissance
Spécifité : Reboot




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3 juin 2009 3 03 /06 /juin /2009 00:03
Genre : déclaration d'amour.

Richard, my dear,

Entre nous, ça n'a pas toujours été facile. Notre rencontre pour Quatre mariages et un enterrement ne plaçait pas notre relation sous de très bons auspices. Les comédies romantiques, c'est pas trop ma tasse de thé tu sais, même avec un nuage de lait. Mais c'était simplement ton scénario, tu ne maîtrisais pas la mise en scène, je t'ai donc laissé une seconde chance.

Nos retrouvailles grâce à Bridget ont relancé la machine. Tu m'as fais rire, mais j'avais lu le livre, alors il était difficile de te donner tout le mérite pour cette comédie sentimentale enlevée. Et puis, j'avais un peu grandi, tu as profité de mon âme de jeune fille en fleur en train de perdre son cerveau au profit des hormones. On était loin du grand amour malgré tout, on continuait à se chercher, et si Love Actually nous a de nouveau rapprochés, il manquait la révélation, ce petit truc qui vous ouvre les yeux sur la réalité des sentiments.

Et tu as trouvé mon point sensible, (voire un autre point, mais je ne peux pas m'étendre là-dessus, des jeunes ados lisent ce blog tu sais), maintenant je peux te le dire sans rougir, sans mentir, sans plus de préliminaires : Je t'aime, Richard.

Rhys Ifans et Bill Nighy. StudioCanalTalulah Riley et Nick Frost. StudioCanalPhilip Seymour Hoffman. StudioCanal

Je t'aime parce que Good Morning England est de ces films qui me font planer. Je t'aime parce que tu as compris qu'il manquait un peu de rock dans tes comédies. Je t'aime parce que tu as réussi à extirper Chris O'Dowd de sa cave d'informaticien et à séparer Rhys Darby de son groupe néo-zélandais, que Philip Seymour Hoffman avec une barbe et un surnom français frôle le torride, que tu m'as fait découvrir qui était Rhys Ifans, que voir Nick Frost sans Simon Pegg c'est sympa aussi, et que Bill Nighy m'a fait mourir de rire sans dire un mot. Je t'aime parce que tu n'es pas parfait, mais que tu assumes la caricature, les situations clichés presque théâtre de boulevard, et les dénouements irréalistes. Je t'aime parce qu'avec toi, j'ai pris mon pied pendant deux heures (et oui, ça compte dans une relation).

Je t'aime, mais je te déteste. Déjà parce que l'un ne va jamais sans l'autre, mais surtout parce que cette plongée délectable a pris fin après un superbe générique. Je te déteste parce que les sixties, c'est fini, et que j'aurais adoré vivre sur ce bateau. Je te déteste parce que c'est la crise, que les radios pirates sont mortes, et que si aujourd'hui on peut dire "Fuck" sur les ondes, on ne peut pas insulter Nicolas Sarkozy (bon c'est pas ta faute, je sais). Je te déteste parce que tu as fais ressurgir ce vieux regret de ne pas être née à l'époque où Mick Jagger n'était pas vieux, où Keith Moon était encore vivant, et où le simple fait de remonter sa jupe au dessus du genou était un délit très excitant.

Mais tu as raison, j'ai tendance à me lamenter pour rien, je sais. Alors je vais revenir au plus important, et te dire merci, Richard. Merci, merci, merci pour ce "feel-good movie", merci pour le rock'n roll, merci pour le sexe et les pétards, merci pour le flash-back, merci pour ton imperfection qui te rend si séduisant, et fait de toi l'homme de ma vie... actually.

Philip Seymour Hoffman, Nick Frost et Rhys Ifans. StudioCanal



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11 décembre 2008 4 11 /12 /décembre /2008 12:03
Lisa et Julien vivent dans un joli appartement parisien. Il est prof de français dans un lycée, ils ont un beau bébé d'un an. Un jour, elle va partir au travail, il donne à manger au petit, soudain, on frappe à la porte. Lorsqu'il va ouvrir, Julien est bousculé par une dizaine de flics, qui s'emparent de Lisa. On l'accuse de meutre. Et les preuves s'accumulent.
Lisa est emprisonnée, pendant trois ans. Quand la possibilité d'une libération s'évanouit, Julien ne veut plus qu'une solution. La faire évader. Julien est prêt à tout. Pour elle.

Jean-Marie LeroyIl est des synospsis qui donnent immédiatement envie de se ruer dans les salles. Celui de Pour elle a cet effet. Car ce simple résumé laisse entrevoir toutes les possibilités que le réalisateur peut exploiter. M. Tout le monde peut-il organiser une évasion ? Qu'est ce qui peut pousser un homme à de telles extrémités ? Est-elle coupable ? Mais surtout... Comment ?
Et Fred Cavayé ne déçoit aucune de ces attentes. Il va même au-delà, grâce à un atout de taille, Vincent Lindon. L'acteur est clairement dans son regisre, et excelle dans ce rôle de banal père de famille prêt à tout pour sauver sa femme. On suit ses errances, ses choix, on le voit repousser ses limites, pas toujours dans le bon sens, et on s'interroge.

Car Fred Cavayé évite de s'appesantir sur les explications, et s'appuit sur les non-dits, les impressions, les convictions que vont se forger les spectateurs devant cette histoire où bien et mal se mèlent. A la sortie de la salle, ils seront ainsi diviser, et continueront à parler du film. Pour elle est un long-métrage prenant, captivant, qui allie la tension d'un vrai polar aux sentiments d'une histoire d'amour. Diablement efficace.

PS : J'ai par contre beaucoup de mal à comprendre le choix de l'affiche, ceux qui ont vu le film me comprendront.


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11 décembre 2008 4 11 /12 /décembre /2008 11:30
Allemagne, années 70. Alors que la guerre du Vietnam fait rage et que les jeunes américains se soulèvent et créent le Flower power, c'est le pouvoir des bombes que choisissent quelques idéalistes allemands. Leur idéologie vient combattre un capitalisme grandissant, qu'ils interprètent comme un retour vicieux du nazisme encore frais dans les mémoires. Pendant des années, la bande à Baader mènera la vie dure aux policiers allemands. Des balbutiements du mouvement à sa formation armée en Palestine, de la fougue des jeunes années aux mois de prison qui suivront, récit d'une période troublée dans le détail.

Avec La bande à Baader, Uli Edel réunit devant sa caméra les acteurs allemands les plus en vue sur un sujet brûlant, d'une façon qui n''est pas sans rappeler le méga-casting du dyptique Mesrine. Leur Vincent Cassel se nomme Moritz Bleibtreu, découvert dans Cours, Lola, cours, remarqué pour L'expérience, et qu'on reverra en France dans Les femmes de l'ombre. A ses côtés, Martina Gedeck, dont la prestation dans La vie des autres reste dans les mémoires, ou encore un petit rôle pour Alexandra Maria Lara, vue notamment dans Control.
Tout ce beau monde forme une bande de jeunes idéalistes, prêts à prendre les armes pour défendre des convictions anti-capitalistes. De la formation du mouvement à sa mort, Uli Edel livre une chronique réaliste, presque documentaire, de ces années d'entre-deux. Celles d'une génération accusatrice envers ses aînés, marquée par la séparation d'un pays, et l'occupation des troupes internationales. Sans prendre parti, Edel s'intéresse aux deux camps, au travers de personnages forts, interprétés avec passion par chaque acteur.

La bande à Baader s'étale sur de nombreuses années, tentant d'aborder chaque mutation du mouvement, ce qui l'a transformé, l'évolution de ses idéaux et de ses parti-pris. En mêlant dialogues explicatifs, parfois un peu longs, et scènes d'actions, Uli Edel parvient à captiver le spectateur lambda. Et celui qui ne connaît pas son histoire allemande profite d'autant plus qu'il ne connaît pas l'issue. La bande à Baader prouve ainsi qu'il est plus qu'un film pour mémoire, mais véritablement un long-métrage efficace et bien mené. Il laisse également une place à un hypothétique futur documentaire, qui serait parfois plus pertinent sur le sujet.


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10 décembre 2008 3 10 /12 /décembre /2008 19:12
Aujourd'hui, j'ai eu un petit problème. Pour le comprendre, il faut savoir qu'étant de nature à oublier facilement les petites choses, de mes rendez-vous chez le dentiste à l'arrosage de ma plante, je garde précieusement chaque ticket de cinéma dans mon portefeuille. Histoire de me rafraichir la mémoire lorsque j'écris une critique deux mois après avoir vu le film. Ce qui n'arrive jamais bien sûr, mais mieux vaut prévenir que guérir. Humhum.
Vincent Cassel. La Petite Reine / Roger ArpajouMais voilà que la petite poche du portefeuille fait une indigestion. Trop de tickets (faut dire que le plus ancien date du 26 septembre 2005, ce jour-là, j'allais voir Kiss kiss bang bang à l'UGC de Bordeaux, d'après ce qui se distingue encore), bref, indigestion donc. Résultat, la fermeture éclair éclate, et une chute de tickets qui me semble ne jamais vouloir cesser va voleter sur le sol.

C'est ainsi qu'en tentant vainement de remettre tout ce petit monde à sa place, je fais quelques découvertes. Je tombe sur mon entrée pour L'instinct de mort, séance après laquelle j'ai croisé le maire du bled d'à-côté, qui comme première impression, m'a sorti un "C'est vraiment violent comme film". Ce à quoi je répondais que "d'un autre côté, c'est ce que Jean-François Trichet fait de mieux, les scènes d'actions. Les autres manquaient cruellement d'intensité." Histoire de me la jouer devant M. Le premier magistrat. Mais cette remarque sera confirmée par le deuxième volet, quinze jours plus tard.

Paramount Pictures FranceJuste après ce ticket de L'instinct de mort, j'ai remis en place celui de Go Fast, réalisant que j'avais beaucoup apprécié ce film, et qu'il est bien dommage que la fainéantise, ou plutôt ce que j'aime à appeler "le manque de temps-c'est horrible-je travaille vraiment trop", ait interféré dans l'écriture d'une critique sur cette page. Ca devait d'ailleurs être une mauvaise période, puisqu'Hellboy 2 - les légions d'or maudites, Quantum of solace, Mensonges d'état et L'échange connaîtront la même fin tragique. Pourtant, ces films méritaient largement une bonne et longue critique. Une aurait louée l'imagination fascinante d'un réalisateur malgré tout toujours meilleur en son pays, la suivante aurait Leonardo DiCaprio. Warner Bros. Francemarqué la légère déception face au retour de Blond, une autre se serait fendue d'un énième cri d'amour à Leo, quand la dernière aurait apprécié le classicisme efficace d'un vieux réalisateur qui a su rendre Angelina Jolie intéressante.

Et puis, il y a les tickets comme celui de Max Payne, qu'on remet rapidement au fond du portefeuille, espérant que personne ne l'a vu. Parce qu'on regrette d'avoir mis un pied dans la salle ce jour-là, juste pour voir Mila Kunis autrement que dans des fringues 70's.

Une fois récupérés, tous ces tickets ont retrouvé leur place. Ou presque. Car la tragédie a failli se répéter. Faut vraiment que je change de portefeuille.

Oui, cet article était une manière subtile et détournée de placer quelque part un résumé de mes critiques en retard. La fainéantise peut parfois vous faire déployer des efforts de créativité pour la masquer. ;)


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3 décembre 2008 3 03 /12 /décembre /2008 12:45
Je sens déjà fuser les critiques. "Quoi ? Elle nous fait chier pendant un mois avec du cinéma italien, et maintenant, tout ce qu'elle trouve à nous pondre c'est une critique de blockbuster de merde !  Cette fois, c'est fini, j'me casse !" Et les variantes autour du même thème.
Oui mais voilà, j'ai une excuse ! Non, Le transporteur 3 n'est pas le seul film que j'ai vu pendant et après ma cure (parfois) forcée de cinéma italien ! Sauf qu'on est le 3 décembre, et que c'est le seul numéro trois que j'ai trouvé dans mes visionnages récents. Et un calendrier de l'avent mérite minimum de logique, sinon qui sait où ça pourrait nous mener ?

D'un banal film d'action mettant en scène une future vedette du genre, Le transporteur est devenu une nouvelle franchise du film d'action. Cette pure production Besson en est donc à son troisième volet, et semble bel et bien s'imposer sur le long terme. Pourtant, rien de bien transcendant dans les aventures de Frank Martin. Alors pourquoi ? Sûrement parce que chaque film est assumé pour ce qu'il est, un déluge d'actions, de bastons et de course-poursuite, avec Mr Muscle et jolie poupée en option. Et puis surtout parce qu'à chaque volet, Jason Statham s'impose un peu plus comme un acteur sous-exploité.

Côté histoire, on prend les mêmes et on recommence. La grosse voiture et son conducteur sont bien sûr fidèles au poste, tout comme le policier frenchie, les calanques marseillaises et une bonne dose de courses-poursuite et de séances chorégraphiées de baston. Côté nouveautés, Frank fend l'armure, tente l'humour et Luc Besson, amateur d'histoires d'amour entre un vieux chauve et une jeune rousse (vous rappelle rien ? sur ?), nous la refait, quitte à tomber dans le ridicule.
Evidemment, ça défile à la vitesse d'une Audi sur une autoroute, les rebondissements sont peu crédibles, mais le thème tant apprécié de l'écologie est là, que demande le peuple ? Tant et si bien qu'on oublierai presque le ridicule de certaines dialogues. Presque.

Moralité, Le transporteur 3 se regarde sans déplaisir, puisqu'à présent le spectateur sait à quoi s'attendre lorsqu'il prend place dans son fauteuil. Reste qu'on attend toujours plus de Jason Statham, dommage qu'on ne puisse pas donner une suite à Braquage à l'anglaise.


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29 octobre 2008 3 29 /10 /octobre /2008 14:39
Lorsque le jeune Jacques Mesrine revient d'Algérie, son père lui a trouvé un petit job dans une entreprise parisienne. Jusqu'à ce que l'ennui et l'envie d'argent lui fasse prendre une autre voix. Jacques commence à braquer, puis à s'associer avec de plus gros poisson. Il finit en taule, une fois, repart sur le bon chemin, puis dévie, à nouveau. Ses aventures le mèneront jusqu'au Québec, et à une évasion spectaculaire d'un centre de détention.

 

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26 octobre 2008 7 26 /10 /octobre /2008 18:20
StudioCanalPrudence Beresford est peut être à la retraite, mais sa curiosité n'a pas disparue. Alors elle s'ennuie, beaucoup.
Aussi, quand sa tante débarque à la maison après avoir vu un meurtre dans un train, Prudence ne peut résister à la tentation.
La voilà bientôt cuisinière dans un vieux manoir, où son petit doigt lui dit vite que quelque chose de sombre se trame.

On retrouve le couple à succès de Mon petit doigt m'a dit, à nouveau sous la direction du nouveau spécialiste es Agatha Christie, Pascal Thomas.
Son adaptation doit toujours beaucoup à l'interprétation de Catherine Frot, qui se délecte à l'évidence dans ce rôle taillé sur mesure.

A ces côtés, André Dussollier ferait presque de la figuration, et on n'entrevoie qu'à peine Melvil Poupaud (ce qui est toujours dommage). Néanmoins, ce Crime... est un agréable divertissement, léger sans être bête, qui ravira les amateurs d'énigme, mais surtout les fans de Catherine Frot.

Reste que ce genre de films fait souvent long feu dans les mémoires. Appréciable sur l'instant, mais vite oublié.


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23 octobre 2008 4 23 /10 /octobre /2008 10:30
Prenez un acteur de film d'action sur le déclin, un adepte de l'actor studio aux cinq oscars, une star du film comique toxicomane, plus un rappeur et un jeune acteur en devenir, et balancez les dans la jungle vietnamienne. Ajoutez une belle mise en abîme, beaucoup de quiproquos, une bonne dose d'aventures et une pointe de dramaturgie. Laissez "rôtir" quelques heures. Votre Tonnerre sous les tropiques est prêt. Servir accompagné d'une boisson énergétique.

Paramount Pictures FranceBen Stiller nous avait déjà plié en quatre avec son impeccable Zoolander, le revoilà boosté à la testostérone dans un pseudo tournage de film de guerre tendance bourbier vietnamien. Et comme à son habitude, l'acteur-réalisateur parvient à allier l'humour gras et vulgaire à un comique de situation, détournant avec talent les codes hollywoodiens du genre. Sans oublier une petite base dramaturgique qui évite l'effet "film à sketches", Ben Stiller parvient à livrer un grand moment de comédie complètement barrée. Son Tonnerre sous les tropiques parvient à être cohérent tout en partant dans le grand n'importe quoi avec panache. Les répliques sont soignées, les personnages plus profonds qu'on ne le croît, mais sans trop en faire non plus. L'important ici est de surprendre, choquer et dégouter le spectateur pour le faire rire. Pari réussi.

Tonnerre sous les tropiques est donc une comédie d'action comme on en voit peu. Pleine de guest-stars plus ou moins reconnaissables, dans leur propre rôle ou non, elle parvient à faire rire tout en écrivant une véritable histoire. Un challenge rarement réussi. Mais tout le monde n'est pas Ben Stiller.


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14 octobre 2008 2 14 /10 /octobre /2008 21:01
Deux flics partenaires de toujours se lancent sur la piste d'un meutrier en série qui pourraient être l'un d'eux. Mais pas celui qu'on croit, évidemment.



Ou quand Al Pacino et Robert De Niro se fourvoient dans un polar...

Inepte, pathétique, rétrograde, mysogine, limite raciste, simpliste, cliché au possible, ennuyeux, stupide, raté, navrant

En résumé : Inutile


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