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1 octobre 2008 3 01 /10 /octobre /2008 14:58

En septembre, reste dans ta chambre

Dans ma petite contrée, les quelques bons films, de préférence étranger, qui ont parsemé ce mois de septembre, ne sont pas prévus avant 2014. Aussi, les soirées cinéma se sont restreintes à mon lit et ma collection de dvd. Mon côté aventurière des salles obscures est mort après Mamma Mia !, et ce n'est pas l'avalanche de film français en prévision, ou la déception horrible quasi-assurée de La loi et l'ordre, qui va le réveiller.

Mais ce mois de décembre connut malgré tout une bonne surprise, avec Max la Menace. Convaincue par certaines critiques que le film n'était pas de l'acabit d'un Johnny English (Eurk !), j'ai donc tenté d'éclairer mon mois cinéma avec un divertissement inhabituel, la parodie fine de film d'espion.

Et l'idée fut plutôt bonne. Car si le fou rire était assez loin, ce divertissement porté par Steve Carell et Anne Hathaway s'est révélé drôle sans être complètement débile, souvent surprenant et parfois touchant. Ceci grâce au choix plutôt intelligent de mettre en scène un héros loin d'être con, et d'axé l'humour sur un comique de situation et de dialogues.

Résultat, si l'intrigue se laisse facilement deviner, on passe malgré tout un bon moment. Les personnages sont soit caricaturés à l'extrème pour faire rire, soit plus subtils que prévu, créant la surprise. On a bien sûr droit à la traditionnelle histoire de séduction entre le héros et sa partenaire sexy, mais là encore, le sujet est traité à travers des scènes souvent drôles.

Reste un grande interogation. Qui a choisi la voix française de Masi Oka ? N'ayant jamais regardé Heroes qu'en VO, la surprise fut totale, et désagréable. Mais ce n'est là qu'un détail. Max la Menace reste un bon divertissement pour ceux qui aiment quand c'est drôle, mais pas débilisant. Quand le plaisir régressif n'est pas honteux, c'est mieux. (Ouais enfin, ça se discute. Après tout, avoir honte d'un plaisir régressif fait partie du plaisir non ? Ouhla, débat philosophique à l'horizon. Coupez !)



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25 septembre 2008 4 25 /09 /septembre /2008 17:02
Pour son mariage tendance hippie, sur une île grecque paradisiaque, Sophie a décidé d'inviter ces trois pères potentiels. Potentiels, parce que sa mère, dans sa jeunesse, était plutôt du genre libérée. Aujourd'hui, elle gère un vieil hôtel sur l'île, et revendique un célibat assumé. Évidemment, personne ne sait qui est qui et le pourquoi du comment, mais inutile de chercher plus loin, le seul objectif ici, c'est de caser le plus grand nombre de chanson d'Abba sur les deux heures de film.

Mamma Mia, c'est un peu ce que se dit le spectateur après le premier trois-quart d'heure plus que poussif. Car s'il est bien une chose qu'on peut reprocher à Phillyda Lloyd, c'est de ne pas avoir su gérer son démarrage (et une bonne partie du reste du film). Mamma Mia ! commence donc très doucement, et ne parvient pas à créer l'alchimie entre les moments de dialogues, et les séquences chantées. Tout cela sonne diablement faux, et bigrement niais. Pas vraiment de chorégraphies sur les premières chansons, on se demande si la réalisatrice n'a pas bouffé tout son budget dans les droits d'auteur.

Mais petit à petit, le mieux s'installe. Et ce surtout grâce aux classiques dansants d'Abba qui surgissent, et donnent lieu à quelques séquences sympas. Et puis, la plupart des acteurs se débrouillant pas mal côté chant, le tout finirait presque par devenir agréable. Ce serait fermer les yeux sur les chorégraphies souvent moyennes, limite grasse (même Kamel Ouali fait mieux, c'est dire), et l'inégalité de mise en scène.

Paramount Pictures FranceAinsi, on réalise vite que ce n'est pas dans les droits d'auteur que Phillyda a grillé son budget, mais dans le tournage d'une ou deux scènes de danse. Alors les séquences plus calmes deviennent d'un ennui mortel. Ainsi, Meryl Streep (en roue-libre totale, c'est pas toujours beau à voir) doit se farcir l'intégralité de "The winner takes it all", sur la corniche d'une montagne, face à un Pierce Brosnan qui fait de la figuration (mais s'en sort pas mal dans le reste du film). Aucun effet si ce n'est la caméra qui tourne, et le spectateur qui hésite entre fermer les yeux ou se boucher les oreilles.

Au final, si on ne peut nier l'enthousiasme de tout ce petit monde, et l'attrait du joli casting, reste que Mamma Mia ! ne réussi pas toujours à faire revivre l'esprit 70 des Suédois. Pour quelques moments d'inspirations subites, le spectateur doit se farcir deux heures d'un scénario miteux. Dans le genre "film musical positif qui vous met de bonne humeur", privilégier Hairspray. Sans regret.


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8 septembre 2008 1 08 /09 /septembre /2008 11:00

Habituellement, je me contente de duel, de petits matchs simple et facile où seuls deux films se font face. C'est donc un évènement exceptionnel que toi, lecteur, tu t'apprêtes à vivre dans quelques instants. Un moment unique, incroyable, qui va transformer ta vie à jamais. (J'en fais trop ? Bon. J'arrête alors).

Voici donc un très humble comparatif entre les différents Batman de ses dernières années. En compétition donc :


Batman de Tim Burton (sorti en 1989)

Batman Returns (ou Batman - Le défi, toujours de Tim Burton, sorti en 1992)

Batman Forever (de Joel Schumacher, sorti en 1995)

Batman et Robin (toujours de Joel Schumacher, sorti en 1997)

Batman Begins (de Christopher Nolan, sorti en 2005)

Batman - The Dark Knight (toujours de Christopher Nolan, sorti en 2008)


Le Batman le plus sexy

Christian Bale et Liam Neeson. Warner Bros. FranceLes nominés sont : Michael Keaton - Val Kilmer - George Clooney - Christian Bale

Bon, franchement, déjà Michael est hors-compet'. Non pas que l'homme soit dénué de charme, mais sexy n'est pas forcément le terme qui lui convient le mieux. Et puis, on vire George aussi parce que le film est trop mauvais, ce qui nous laisse Val et Christian. Là, il faut bien avouer que Christian a un net avantage. Déjà, des scènes d'entraînements torse nu (ouuuh la sueur) dans Batman Begins, et ensuite, de beaux plans de pectoraux couverts de bleus (c'est viril) dans The Dark Knight. Val lui n'a eu droit qu'au costume moulant avec plan serré sur ses fesses, insuffisant.

Vainqueur : Christian Bale : 1 pt pour The Dark Knight

Le Batman le moins "bat"

Les nominés sont les mêmes

Est-il vraiment nécessaire d'expliquer pourquoi George l'emporte haut la main ? Ce serait vraiment méchant. D'autant que je dois l'avouer tout de suite, je n'ai vu que 15 minutes de Batman et Robin. Certains diront que c'est insuffisant pour juger un film, mais c'est qu'ils ne l'ont pas vu du tout. Ces 15 minutes m'ont amplement permis de réaliser que George était catastrophique quand mal dirigé.

Vainqueur : George Clooney : -1 pt pour Batman et Robin

Le Batman le plus sombre

Christian Bale. Warner Bros. FranceLes nominés sont les mêmes

KO définitif et rapide sur ce match, où Christian Bale s'impose sans mal. Sombre, torturé, sur la ligne rouge, Bale-man apporte une vraie profondeur à son héros. A l'inverse, Michael Keaton est certainement le plus fin des Batman, doté d'un humour léger, parfois inatendu, et au final très agréable. Pour ce qui est des autres, ils sont dirigés par Joel Schumacher, faut pas trop leur en vouloir.

Vainqueur : Christian Bale : 1 pt pour The Dark Knight

Le film le plus "comics"

Si l'on peut reconnaître une chose aux films de Christopher Nolan, c'est que leur réalisme ôte une partie de l'effet comic-book. Ainsi, les costumes n'ont rien d'un dessin des années 60 et les couleurs n'ont pas le flashi d'une BD. Pour le côté ridicule qu'une adaptation fidèle peut donner, il faut chercher du côté Batman Forever. Là, on trouve de beaux costumes bien kitsch, une bat-girl nymphomane, de drôles de méchants fous aux costumes colorés (Double-face et l'homme mystère), une trame narrative simple, et des chutes de 150 mètres de haut sans une égratinure. Si dans Batman, Burton s'était également lancé dans quelque chose d'assez proche du comics, Schumacher l'emporte quand même.
(Je précise quand même que je ne suis pas très calée en comics, donc ce n'est que mon humble avis.)

Vainqueur : Batman forever : 1 pt

Le film le plus personnel

Sur ces six Batman, au-delà du fait qu'ils soient réussis ou non, certains portent plus que d'autres la patte de leur réalisateur. Bon la patte de Joel Schumacher continue de m'échapper, et comme on sait qu'il n'a pas montré son meilleur dans ses deux Batman, évitons de l'enfoncer.
Du côté de Christopher Nolan, si on ne peut nier le talent du réalisateur, il n'est pas de ceux qui impose leur marque au premier plan. Au contraire de Tim Burton. Et si son premier Batman n'est pas significatif de cette patte (voir le point suivant), Batman Returns en est par contre l'expression flagrante. De la musique aux décors, en passant par l'humour, la personnalité du méchant ou le rapport aux parents, tout respire le Burton à plein nez. Le réalisateur prouve là qu'on peut intégrer un héros connu de tous dans son univers personnel.

Vainqueur : Tim Burton : 1 pt pour Batman Returns

Le plus beau contre-pied

Il est balèze ce Tim quand même. Quand on lui demande de réaliser le premier Batman, le pauvre n'a plus une tune. Alors, il accepte, et réalise un film grand public, où il laisse de côté ses obsessions pour offrir une adaptation assez fidèle du mythe de l'homme chauve-souris. Pari gagné, le film est un succès, et les poches de Tim se remplissent.
Mais quand Warner revient à la charge et lui demande un deuxième volet, le réalisateur accepte à l'unique condition d'avoir carte blanche. Il offre alors un Batman bien plus personnel, faisant réécrire le script et modifier les personnages. Résultat, un film plus sombre, qui sera sanctionné par un avertissement pour les plus jeunes, et le retrait des jouets dans les happy meal (c'est vrai qu'une catwoman sado-maso pour gamin, c'est pas top). La Warner estimera les recettes trop maigres. Burton lui, comment dire... s'en foutait royalement.

Vainqueur : Tim Burton : 1 pt pour Batman Returns

Christian Bale. Warner Bros. FranceLa meilleure adaptation

En marquant l'arrivée d'un Batman en phase avec le 21e siècle, Batman Begins a fait table rase du passé. Oubliés les costumes ridicules, les bagnoles gothiques, les petits avions débiles et l'aura fantastique, place au réalisme, à la cruauté d'un monde bien réel, aux peurs du quotidien que tout le monde connaît. Le renouveau a commencé avec ce film, et sans lui, The Dark Knight n'aurait pas vu le jour.

Vainqueur : Batman Begins : 1 pt

L'histoire qui se démarque

Excepté Batman Begins, tous les films ont mis en scène des méchants bien connus du comic-book. Du Joker à Poison Ivy en passant par Double-face et Catwoman, ils sont tous passé sur grand écran. Reste que la trame de fond était souvent la même, Batman se bat contre le méchant, se demande s'il doit dire à la belle gonzesse "qui il est en réalité" et se trimballe en costume de milliardaire. Le premier à innover sera Christopher Nolan avec une histoire très éloignée du comic-book, et totalement ancrée dans le monde réel. Batman Begins créé alors la surprise, déconcerte les fans de la première heure, mais fait gagner la franchise en crédibilité.

Vainqueur : Batman Begins : 1 pt

Le méchant le plus flippant

Heath Ledger. Warner Bros.Les nominés sont : Jack Nicholson (le Joker) - Danny de Vito (le pingouin) - Liam Neeson (Henri Ducard - Ras'al Ghul) - Heath Ledger (le Joker).

Evidemment, après The Dark Knight, on aurait tendance à dire sans hésiter qu'Heath Ledger est le meilleur méchant de tous les Batman. Et au final, ce n'est pas faux. Mais quand on revient en arrière, la franchise Batman a déjà connu des bad-guys bien flippants.
Le Joker de Tim Burton, un Jack Nickolson au sourire figé, était assez guignolesque, mais plutôt effrayant quand même. Et puis, il y eu le Pingouin, un être difforme remarquablement interprété par Danny de Vito. Un méchant qu'on prend en pitié, qu'on comprend, mais dont la noirceur intrinsèque finie par ressurgir. Le pinguin met mal à l'aise, et n'en est que plus effrayant.
Et puis, il y a les deux derniers méchants en date. On a tendance à oublier Henri Ducard, puisque son statut de méchant n'est pas immédiat dans Batman Begins. Sa croyance en la nécessité de son action en fait un tueur implaccable, et dangereux. Le Joker est à l'inverse, un être flippant car imprévisible, dévoué au chaos, à la destruction. Une sorte de cavalier de l'apocalypse en costume violet.

Vainqueur : Heath Ledger : 1 pt pour The Dark Knight

Le méchant le plus drôle

Les nominés sont : Jack Nickolson (le Joker) - Tommy Lee Jones (Double Face) - Jim Carrey (l'homme mystère) - Heath Ledger (le Joker)

Du côté de Batman Forever, ça regorge de méchants complètement barges. On a le barge-con, Double-face (mais c'est pas sa faute, son cerveau a été atteint par l'acide), et le barge-intelligent, l'homme-mystère. Pas vraiment crédible dans leurs motivations, les deux sont surtout là pour amuser la galerie. Reste les Joker. Et si Heath Ledger est sans doute le plus flippant, Jack Nickolson remporte la palme de l'humour de circonstance. Un humour qui tue.

Vainqueur : Jack Nickolson : 1 pt pour Batman

Le meilleur "gentil devenu méchant"

Les nominés sont : Michelle Pfeiffer (Catwoman) - Tommy Lee Jones (Double-face) - Uma Thurman (Poison Ivy) - Aaron Eckhart (Pile-ou-Face)

Les comic-books sont très friands de ce genre de personnage. Ces êtres ordinaires qui subissent un traumatisme, et deviennent plus ou moins cruels, plus ou moins méchants, plus ou moins secourables. Si Michelle Pfeiffer fait sensation dans le rôle de Catwoman (aidée par des dialogues croustillants et une combi... sexy), ce n'est pas le cas d'Uma Thurman, peu crédible dans le genre. Dans les deux films de Schumacher, ces gentils devenus méchants ne l'ont pas choisi, et subissent les effets d'un produit chimique ou d'un accident (l'acide, le mélange de venins de plantes).
Rien à voir avec les choix faits par Catwoman ou Harvey Dent. Tous les deux sont dans la vengeance, l'une envers les membres masculins de l'espèce, l'autre contre les tueurs de la femme qu'il aime. Avant la sortie de The Dark Knight, Michelle l'aurait emporté haut-la-patte (désolé, j'ai pas su résister). Et puis, est arrivé l'énorme Aaron Eckhart dans un rôle parfait, réfléchi, travaillé, bref, totalement crédible. Et voilà comment Harvey Dent l'emporte sur le fil.

Vainqueur : Harvey Dent : 1 pt pour The Dark Knight

La meilleure Bat-girl

Les nominés sont : Kim Basinger - Nicole Kidman - Alicia Silverstone - Katie Holmes - Maggie Gyllenhaal

Cinq nominées, trois blondes, deux brunes, quatre personnages. On oublie déjà Alicia Silverstone (au fait, quelqu'un a des nouvelles ?), reste deux blondes et deux brunes. Bon, Nicole a connu mieux comme rôle, celui-ci, une psychologue un peu nympho n'était pas son meilleur. Katie Holmes et Maggie Gyllenhaal se partage un seul et même personnage. On a beau dire, Katie n'était pas si mauvaise que ça, et Maggie n'a pas assez de dialogues pour pouvoir convaincre plus. Reste Kim Basinger dans le premier Batman. Un personnage somme toute assez intéressant, photographe, indépendante, mal-fagottée certes, mais c'était la fin des années 80. Au final, on se dit surtout que Batman est un monde d'homme, où les femmes n'ont pas une place privilégiée.

Vainqueur : Kim Basinger : 1 pt pour Batman.

La Bat-girl qui a fait le plus de chirurgie esthétique

Je vous laisse juger sur pièces :

Kim Basinger en 1989 dans Batman, et en 2008

Michelle Pfeiffer en 1992 dans Batman Returns, et en 2008

Nicole Kidman en 1995 dans Batman Forever, et en 2008

Bon, Uma Thurman on oublie, trop de maquillage pour une bonne comparaison. Et pour Katie et Maggie, elles sont assez jeunes pour leur laisser encore le bénéfice du doute.
Aussi, et c'est dur pour moi de le reconnaître, il semble bien que la plus bidouillée soit notre chère Nicole, qui n'a plus du tout le visage de l'époque. Kim et Michelle semblent s'être contentées d'un petit lifting. Ou alors, elles ont été plus discrètes sur le reste.

Vainqueur : Nicole Kidman : -1 pt pour Batman Forever

Le Batman qui est passé le plus souvent sur RTL9

Batman et Robin, pas la peine de chercher.

Vainqueur : Batman et Robin : -1 pt

La meilleure musique

Ahh Danny, Danny, Danny, sans toi, un bon Burton ne serait pas un bon Burton ! Toi seul a su réorchestrer la musique originale de Batman pour y incruster ces petites notes particulières qu'on reconnaît comme tienne à la première écoute.

Vainqueur : Danny Elfman : 1 pt pour Batman returns.

Résultat :
(roulement de tambour, mon dieu, le suspense est énorme pour ceux qui ne savent pas compter)

1 Batman - The Dark Knight : 4 points

2 Batman Returns : 3 points

3 Batman Begins : 2 points

3 ex-aequo Batman : 2 points

4 Batman Forever : 1 point mais 1 point de malus : 0

5 Batman et Robin : - 2 point. (Oui, c'est un navet)

Affiche américaine. Warner Bros.Affiche américaine. Warner Bros.Affiche américaine. Warner Bros.


Le personnage qui manque encore :

Fallait bien trouver quelque chose pour parler de Cillian Murphy ! Parce que franchement, l'apercevoir trente secondes dans The Dark Knight a été une vraie douleur. Allez Christopher, pour moi, fait de l'épouvantail ton personnage principal du prochain Batman. S'teu plait, s'teu plaît !



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18 août 2008 1 18 /08 /août /2008 18:39
Terry essaie d'être un bon père. Alors pour lui, un gros casse pour mettrait sa famille à l'abri du besoin n'est pas refusable. Mais Terry n'est pas complètement stupide. Aussi, quand Martine vient lui proposer le braquage du siècle, il se méfie. Mais il a besoin de cet argent. Alors avec sa bande de pieds nickelés, finalement assez débrouillards, il se lance dans l'aventure. Sauf que cette banque contient beaucoup plus que de l'argent. Terry et ses potes vont alors se retrouver encerclés de mafieux, d'agents du gouvernements et de black panthers à l'anglaise.
Et en plus, tout ça est vrai....

Un bon vieux film de braquage, efficace, prenant, et délicieusement 70's ne se refuse pas. Surtout quand il est adapté d'un fait réel, met en cause des hautes personnalités anglaises, et se passe à Londres. Avec un casting canon de bonnes têtes britanniques, un premier rôle à contre-emploi ou presque, et un réalisateur plutôt inspiré, Braquage à l'anglaise devient l'une des bonnes surprises de l'été.

Belle reconstitution de l'époque et de ses moyens, le film nous rappelle la galère qu'était un casse à la Spaggiari. Loin des moyens sophistiqués de Danny Ocean, des plans soigneusement réfléchis du début à la fin, et du méga-casting, le film de Roger Donaldson se la joue modeste, et choisit bien son créneau. Ainsi, son Braquage n'en est que plus crédible. Les personnages ont des têtes peu connues (ormis Jason Statham, mais une telle "gueule de l'emploi" ne se refuse pas), on oublie alors les acteurs au profit des braqueurs, humains, faillibles, ce que Georges C. et ses potes ne seront jamais.

Belle réalisation et bonne histoire ne sont pas tout, et Roger Donaldson trouve un autre atout de poids en la personne de Jason Statham. Il faut être honnête, la masse de film d'actions à son actif pourrait le faire passer pour un pendant de Steven Seagal. C'est donc une véritable surprise de le découvrir complètement crédible dans le rôle d'un mec banal, intelligent, mais coincé dans de petites magouilles, et qui veut juste s'en sortir. La scène qui prouve que Jason Statham vaut beaucoup plus que ce Le transporteur 1, 2 et 3 ? Elle se passe dans une vieille cuisine, avec sa femme. En deux minutes, Jason révèle un potentiel insoupçonné. A quand le contre-emploi qui changera définitivement sa carrière ?

Jason Statham, James Faulkner, Daniel Mays et Alki David. Metropolitan FilmExportSaffron Burrows et Jason Statham. Metropolitan FilmExportJason Statham. Metropolitan FilmExport

Bon film de braqueurs et de magouilles politiques, retour agréable dans les 70's, Braquage à l'anglaise est un des film surprise de cet été. Pour ceux qui aime la bonne vieille méthode, les plans simples, les petits grains de sables, et Keeley Hawes, de [M-I 5], qui joue la femme de Jason.


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18 août 2008 1 18 /08 /août /2008 11:17
Murder et Scully sont de retour. Ils sont plus vieux, ils sont un peu fatigués, et un peu partis du FBI, mais leur réputation est toujours là. Alors quand il se passe des trucs vraiment bizarres, c'est à eux qu'on fait appel. Tu du du du du du.



The X-Files - Régénération : Décevant


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18 août 2008 1 18 /08 /août /2008 11:10
Bon, petite séance rattrapage vite fait bien fait. Dans la catégorie "vu et passé entre les mailles du filet", nous avons :

Affiche américaine. Buena Vista International
- Le Monde de Narnia 2 - Le prince Caspian. Après un premier volet mitigé, où l'interprétation magistrale de Tilda Swinton s'heurtait à des dialogues niaiseux, revoilà Le monde de Narnia, 1500 ans plus tard. Les gamins ont bien grandi, il y aurait presque du sexe dans l'air (presque, sont pas majeurs quand même, et c'est Disney hein), d'autant qu'un prince beau comme un dieu se bat pour le trône. Bien plus réussi que le premier volet, ce Prince Caspian vaut pour ses scènes d'actions magistrales, et pour ces moments de silence où tout s'explique, là où le premier volet privilégiait les dialogues à n'en plus finir.
***

Affiche américaine. Columbia Pictures
- Hancock, film de superhéros un peu spécial, mais pas trop quand même. Sympa, distrayant, drôle et bien fait, Hancock ne révolutionne rien, mais fait passer un bon moment. Parfois, on en demande pas plus.
**

- Valse avec Bashir. Dans la catégorie non-critique, il aurait eu sa place. Beau, fort, original, mais bavard et un peu long, un film d'animation-documentaire qui frappe là où ça fait mal sans qu'on s'y attende, une réussite.
***

Paramount Pictures France
- Kung-fu panda. Ca a l'air drôle sur l'affiche, et ça l'est. Malheureusement, moins de fond et moins de poésie que dans les Pixar. Dreamworks est sur un autre créneau, privilégiant la réussite graphique, perfectionnant les scènes d'actions, au détriment du scénario. Sympa, mais sans plus.
**


- Dorothy. Ca faisait longtemps que le phénomène de personnalités multiples n'avaient pas été abordé au cinéma. C'est chose refaite avec Agnès Merlet, sur un mode un peu plus fantastique, et avec une réussite mitigée. Sans originalité, Dorothy vaut surtout pour ses interprètes, Carice Van Houten en tête.
**


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13 août 2008 3 13 /08 /août /2008 15:40
Eric et Ramzy se cours après dans un Paris désert pour une raison fort subtile.

Ramzy Bedia. Warner Bros. France

Seuls Two : Mouais... 


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12 août 2008 2 12 /08 /août /2008 16:07
Un famille, cinq personnes, cinq moments de la vie de chacun. Des jours particuliers, que chacun a pu connaître, ressentir. La première fois de la fille, le mariage de l'aîné, des moments que la famille Duval va traverser. Jour après jour.

Jacques Gamblin, Zabou Breitman, Marc-André Grondin, Déborah François et Pio Marmai. StudioCanal

Le premier jour du reste de ta vie, un film

Fort, tendre, drôle, touchant, triste, vrai, originalement construit, sensible, réaliste, poétique, musicalement parfait, pudique


En un mot, un film HUMAIN

PS : La scène avec Perfect Day de Lou Reed en fond. Si vous pleurez pas...



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12 août 2008 2 12 /08 /août /2008 11:21
Oui, alors y'a quelques semaines, Speed Racer était dans les salles. Je sais, ça commence à faire un bail. Et figurez-vous qu'à cette époque lointaine, j'ai vu ce film ! Oui, je devrais peut être pas trop m'en vanter, vu qu'on est en plein mois d'aout. Mais passons.
Résultat, va falloir être bref, ne pas trop s'étendre pour éviter d'enfoncer le clou du ridicule (nouvelle expression de ma fabrication).

Aussi, inaugurons ici un nouveau type de critique. Sorte d'aboutissement ultime du principe journalistique " clair et concis" : la critique en un mot. Un mot et un seul. Bon, on acceptera les tirets pour certains cas particuliers, mais c'est tout !
Voilà ce que ça donne :

Speed Racer : Plartisique
(Ahah, j'ai pas dit qu'on ne pouvait pas faire de néologisme ! Mais promis, j'essaierais d'éviter. Bon, ici, pour ceux qui n'ont pas compris, c'est un mélange d'artistique et de plastique)

Warner Bros.
 

Bon, j'entends d'ici les mauvaises langues dirent que c'est encore un stratagème de feignasse pour en écrire le moins possible. Absolument pas ! C'est un exercice particulièrement difficile que de choisir le bon mot, le mot ultime, le mot-définition dirais-je même !

Oui bon, OK, je suis une feignasse. Mais une feignasse ingénieuse. Quand même.


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12 août 2008 2 12 /08 /août /2008 11:08
Compacter, compacter, compacter. De toute son existence de robot, WALL-E n'a fait que ça. Les humains l'ont laissé sur terre pour rassembler, empiler, et tenter de nettoyer, le bordel de déchets qui a fini par les submerger. Mais à force de compacter, WALL-E a pris de petites habitudes très... humaines. Son quotidien de solitaire bien réglé va être bouleversé par l'arrivée d'EVE, robot nouvelle génération à la recherche de trace de vie végétale. Leur rencontre, et leur séparation forcée, va entraîner WALL-E bien loin du sol terrestre, vers Axiom, là où l'espèce humaine s'est retranchée.

Walt Disney Studios Motion Pictures France

La critique 100 % adjectif :

WALL-E, un film


Brillant, Poétique, Engagé, Romantique, Dé-espacisant (équivalent pour l'espace de Dépaysant bien sûr), Innovant, Drôle, Original, Virevoltant, Efficace, Musical et Muet, Visionnaire.

En un mot : REUSSI


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